Il est 11 h ici. C’est l’heure où les petits restos qui proposent des plats tout simples de tous les jours, mettent la table. Avec de nombreux banchans (petits plats d’accompagnement), ce n’est pas une mince affaire, cette opération routinière.
Ainsi, si vous vous rendez à cette heure-ci dans l’un de ces restos populaires, vous verrez que toutes les tables sont garnies de ces petits ramequins que vous voyez dans l’une de mes photos.
Bon, c’était chez moi, mais c’est à peu près la même chose. Ca fait belle lurette que je ne suis pas allée à ces petits restos depuis que j’ai arrêté de travailler.
Et le kimchijjiage, le fameux ragoût de kimchi est l’un des menus les plus communs que vous pouvez trouver dans ces petits restos à des prix allant de 6 000 wons (4,5 euros) à 8 000 wons (6 euros) (c’est selon les quartiers, à cause du loyer, bien entendu).
Des germes de soja assaisonnés, des tiges d’algue myeok sautées, des feuilles de kim (ou nori en japonais) natures grillées (oui, natures, pas assaisonnées d’huile et de sel, comme le kimchijjigae est suffisamment salé), et un petit plat avec de l’œuf (que ce soit un rouleau, un œuf cuit à la vapeur ou un œuf au plat) sont des banchans qui reviennent le plus souvent sur cette table.
Et pourquoi tant de germes de soja (c’est plutôt des germes de soja jaune que haricot mungo) et des algues dans ces restos ? C’est qu’ils ont l’avantage de ne pas être exposés aux aléas climatiques. Leur prix ne varie presque pas alors que celui d’autres légumes, tels que l’épinard, le chou chinois, la courgette et le concombre est soumis aux caprices des conditions climatiques. (En ce moment, un concombre coûte presque un euro, c’est scandaleux, mais c’est la saison..).
Une nouvelle fois, c’est le rapport qualité-prix qui prime. En plus, ils sont bon et pour le palais et pour la santé. Il n’y a rien à redire.
Et pour la recette du kimchijjigae, j’en ai trouvée une sur une appli de recettes coréenne d’une précision incroyable. Non seulement concernant le dosage des ingrédients mais aussi le temps de la cuisson ! Je l’ai essayée et mon mari l’adorait (pourtant il est difficile.. il est de la région de Jeolla, réputée comme capitale gastronomique de Corée).
Je vous propose ce lien bien que la recette soit écrite en coréen. Avec la traduction suivante, vous pourrez (j’espère?) vous y repérer : https://wcuisine.app.link/7vZ4TmSFXmb
Ingrédients : (pour 2 à 3 personnes)
250 g de kimchi
300 g de porc
200 g de tofu coupé en épaisseur d’environ 0,7 cm
10 cm de poireau
trois verres de bouillons de votre choix (j’ai testé avec un bouillon de poulet, pas mal, mais le bouillon d’anchois est vraiment le top)
une cuillerée à soupe (15 g) de gochugaru
100 ml de jus de kimchi
Pour la marinade de la viande (pendant 15 minutes)
2 cuillerées à soupe de mirin ou de vin blanc
6 gousses d’ails
Du poivre
Préparation :
Coupez le kimchi et le porc en morceaux
Sautez le porc pendant deux minutes
Ajoutez le kimchi et sautez le pendant quatre minutes
Ajoutez le bouillon et laisse l’ensemble cuire à feu moyen pendant 15 minutes
Mettez le tofu et le poireau haché et continuez la cuisson pendant 2 minutes
Bonne dégustation !
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