Qui dit rentrée dit courses de rentrée dans une papeterie !
Hier, le premier jour de la nouvelle année scolaire, les oursons rentrèrent de bonne humeur : les nouvelles maîtresses ont l’air sympa et ils ont retrouvé leurs anciens camarades affectés dans leur classe. Ensuite, ils sortirent, chacun, une feuille de papier : « Voilà, maman, c’est ce qu’il faut préparer pour lundi prochain »
Une fois arrivés dans la papeterie, les oursons mirent du temps pour choisir des articles qui leur plaisent. « Surtout pas de motifs tirés des personnages d’un dessin animé, trancha le grand ourson. Trop enfantin ! » Petit Ourson, qui finit plus vite ses courses, déambula tranquillement partout dans le magasin en regardant différents jouets et d’autres produits.
Lorsque le grand fit enfin ses choix, il passa aux choses plus sérieuses. Il se précipita avec son petit frère devant le rayon des cartes de pokémons. Car je leur avais promis de leur acheter deux petits paquets de 1000 wons (0,65 euros) pour fêter leur rentrée. Le petit voulut prendre un paquet de 5000 wons (3,2 euros). « Mais non, maman nous a dit deux paquets de 1000 wons. »
La soirée se passa dans le calme. Mon mari soupa en ville et les oursons mirent soigneusement toutes leurs nouvelles affaires dans leur cartable. Je les couchai plus tôt que d’habitude. Ils s’endormirent vite.
Voilà, comment se déroula la journée de la rentrée des oursons ! J’en profite pour partager quelques photos prises dans la papeterie.
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Le magasin où on a fait nos courses a surtout, pour clients, des bureaux des environs qui y commandent régulièrement des articles même s’il propose aussi des articles scolaires. Donc, c’est immense. Enfin, par rapport à celles que je connaissais quand j’étais petite.
A l’époque, on pouvait en trouver un peu partout, surtout dans des quartiers résidentiels et devant les écoles. Elles étaient toutes petites, à peine 20m2 ou 30m2. Mais on pouvait tout y trouver ! De véritables cavernes d’Ali Baba !
En dehors des articles à préparer pour l’école, tels que les crayons, les stylos, les cahiers, et compagnie, elles proposaient aussi des jouets : des petites poupées de type de Barbie pour les filles, des maquettes pour les garçons, des jeux de société en carton, et des petites babioles à deux sous, comme des faux bijoux en plastiques ou des billes.
Eglaement, des cordes noires que les filles utilisaient pour le jeu de l’élastique et des craies de différentes couleurs. Car les enfants de l’époque s’amusaient beaucoup en dessinant, sur la terre, les plans de jeu, comme le squid game. Elles proposaient aussi des livres pour enfant et des cahiers d’exercice, des dictionnaires, etc. Devant les papeteries, il y avait souvent des tous petits distributeurs qui donnaient des petits jouets de manière aléatoire. C’est souvent là qu’on achetait des cadeaux, des cartes d’anniversaire et des papiers d’emballage pour les anniversaires de nos amis.
Les propriétaires de ces petites boutiques, un couple pour la papeterie que je fréquentais le plus souvent, connaissaient les noms de presque tous leurs petits clients et leurs parents. Et ils nous faisaient de temps en temps de petits cadeaux. Ils avaient de quoi nous faire plaisir ! Et il nous arrivait souvent d’y traîner en bavardant avec eux ou en contemplant de nouveaux jouets flambants neufs avec convoitise…
Mais hélas, petit à petit, ces commerçants de proximité disparurent un par un en laissant place à ce genre de grande surface sans âme, ni magie. Le sourire chaleureux des patrons de la papeterie de mon quartier me manque ce soir.
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