Depuis hier, le grand ourson était tout excité: « Aujourd’hui aura lieu l’élection des délégués de l’école ! Les candidats en cinquième (10 à 11 ans) et en sixième (11 à 12 ans) ont fait leur discours. C’est la première fois que je vote. Ca me fait trop plaisir.»
Le petit répondit, mécontent : « Mais c’est pas juste ! Pourquoi seulement les vieux à partir de la 4e année ont le droit de vote ! Moi aussi j’aimerais bien voter. Tu verras, dès que j’arriverai en 5e année, je me présenterai à l’élection ! »
Une semaine après la rentrée, donc, lundi dernier, il y avait eu les élections des délégués et vice-délégués de classe. En Corée, c’est à partir de la troisième année (9 à 10 ans) que ces cadres sont élus au suffrage universel direct.
« Mais maman, me demanda le grand ourson, pourquoi il y beaucoup plus de filles que de garçons qui se présentent que ce soit pour les cadres de classe ou d’école ? Tu sais, il y a deux fois plus de filles que de garçons qui déposent leur candidature ! »
Je n’en sais rien. Car quand j’avais leur âge, il y a plus de 35 ans, la plupart des délégués de classe étaient des garçons et tous les représentants de l’école étaient masculins.
Est-ce que le paysage politique changera dans 30 ans à 40 ans ? Heureusement, les femmes sont de plus en plus présentes dans ce milieu quoi qu’elles restent encore minoritaires. Par exemple, sur 300 députés de l’Assemblée nationale, 60 sont des femmes. Cela ne représente que 20 %. Néanmoins il s’agit du nombre le plus élevé ! Dans les fonctions publiques, la parité est presque atteinte : plus de 45 % des candidats qui ont réussi au concours de hauts fonctionnaires étaient des femmes, et pour celui des diplomates, plus de 60 %, et ce depuis une dizaine d’année.
Alors le résulta des élections de l’école des oursons ? : « Ce sont les filles qui ont remporté les postes de représentant et de vice-représentant de l’école. »
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