Avant de passer à l’appellation des cousins germains et des cousins issus de germains, je voudrais vous faire remarquer que le calcul de degré de parenté est le même que chez vous. Premier degré : père/mère et enfant, 2e degré : frère et sœur. Avec cette base, on peut facilement calculer les degrés de parentés avec d’autres parents. Oncle/tante (frère et sœur des parents) : 3e degré car 1+2, mamie/papy, 2e degré, car 1+1.
Aujourd’hui, je vais aller jusqu’aux parents au 8e degré. Car c’est jusque-là que le code civile définit comme « membres de la famille (친척) ». C’est pour cette raison que le mariage est interdit jusqu’entre les parents au 8e degré.
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Mais avant de passer aux appellations des cousins, une petite révision sur celles des oncles et des tantes au 3e degré s’impose.
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Vous vous en souvenez ? On appelle les frères de nos pères « samtchon, 삼촌 ». Là aussi, c’est la même logique. « sam 삼» signifie « trois » et « tchon 촌 », « degré de parenté ». Donc, parent au 3e degré. Pour les tantes, « gomo 고모 » pour les sœurs du père et « imo 이모 » pour celle de la mère.
Pour distinguer les oncles paternels et maternels, on peut ajouter « tchin 친» avant « samtchon » pour les frères du père et « ouai 외», pour ceux de la mère. En effet, «tchin 친 » désigne les membres de la famille du père et « ouai 외 », ceux de la famille maternelle.
Enfin, on arrive à notre sujet du jour. Pour les cousins germains, c’est « satchon 사촌», car « sa 사» désigne quatre et « tchon 촌», le degré de parenté. Mais s’il s’agit des enfants de nos tantes paternelles, on mettra devant satchon « gojong 고종 », donc « gojong-satchon 고종사촌». S’il s’agit des enfants de nos tantes maternelles, on met « ijong 이종 », donc, « ijong-satchon 이종사촌». On peut également mettre tchin ou ouai devant satchon pour montrer de quelle famille il s’agit.
Dans tous ces cas, on peut également ajouter, à la fin, « eonni 언니 ou nuna누나 (grande-sœur) » ou « oppa 오빠, hyeong 형 (grand-frère) », genre « satchon-oppa 사촌오빠», pour préciser à ses interlocuteurs si les cousins en questions sont plus âgés que nous ou pas. Idem dans le cas inverse : on peut mettre « petit-frère et petite sœur (동생) » après « satchon ».
Lorsque les cousins s’adressent entre eux, c’est exactement comme entre frères et sœurs. Les aînés appellent les cadets « prénoms »+ « a (particule d’appel) », et les plus jeunes appellent leurs cousines plus âgées « eonni », SI c’est une femme, « nuna », si c’est un homme. Pour leurs cousins aînés, «oppa », si c’est une femme, « hyeong », si c’est un homme.
Alors comment les oursons doivent appeler les cousins de mon mari et les miens ? Il y a 8 cas de figure. Forcément. Car on différencie les parents du père et de la mère comme vous le voyez dans les deux schémas que j’ai publié avec ce post. Puis il faut préciser de quel cousin germain il s’agit. Il y avait quatre cas de figure comme on venait de voir. Donc, 2x4=8.
A la base, on dit « dang-sook 당숙» pour les oncles au 5e degré et « dang-gomo 당고모» pour les tantes paternelles au 5e degré et « dang-imo 당이모 », pour les tantes maternelles au 5e degré. Car « Dang » signifie les parents au 5e degré de la génération de nos parents. Puis on y rajoute différents suffixe s’il s’agit de « tchhi-sachon », de « ouae-satchon », de « gojong-satchon » ou de « ijong-satchon ». Je ne prendrai que le cas le plus complexe. Les oursons devraient appeler les enfants des sœurs de ma mère : « ouai-ouai-i-dang-imo ».
Mais de nos jours, on simplifie souvent la chose. Déjà, il est beaucoup plus rare qu’on voit nos parents au 5e degré que par le passé. Et même s’il nous arrive, on se contente « imo » et « samtchon », qui sont devenus des termes génériques pour appeler les aînés de la génération de nos parents.
Pour les parents au 6e degré de la même génération, c’est un peu comme pour les cousins germains. On les appelle « yook(6)-chon 육촌 ». Et lorsqu’ils s’adresseront entre eux, ils s’appelleront par leur prénom ou par « eonni, nuna, oppa, hyung », selon leur âge.
Quant aux oncles et tantes au 7e degré, on rajoute « jae 재 » qui veut dire « encore », devant « dang-sook (oncle au 5e degré) » , « dang-imo tante maternelle au 5e degré) » et compagnie pour marquer qu’ils sont des parents encore plus éloignés que les parents au 5e degré.
Enfin, pour les parents au 8e degré de la même génération, c’est comme pour les cousins germains et les cousins au 6e degré. « pal(8)-chon 팔촌». Le reste, c’est identique avec une foule de «oenni, nuna, oppa, hyung. »
Je m’arrête là, car la code civil définit comme membre de la famille jusqu’à à ce degré-là. Ainsi, le mariage est interdit jusqu’entre les parents au 8e degré.
Bravo si vous êtes arrivé jusqu’ici. Bonne journée !
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